Bibliotherapy
Apollonius of Tyana – A Fragment From ‘On Sacrifices’
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English Translation
So speaks this author; and statements closely related and akin to his concerning the First and Great God are said to be written by the famous Apollonius of Tyana, so celebrated among the multitude, in his work ‘Concerning Sacrifices’, as follows:
‘In no other manner, I believe, can one exhibit a fitting respect for the Divine being, beyond any other men make sure of being singled out as an object of his favor and good-will, than by refusing to offer to God – whom we termed First, who is One and separate from all, as subordinate to Whom we must recognize all the rest – any victim at all; to Him we must not kindle fire or make promise unto Him of any sensible object whatsoever. For He needs nothing even from beings higher than ourselves. Nor is there any plant or animal which earth sends up or nourishes, to which some pollution is not incident. We should make use in relation to Him solely of the higher speech, I mean of that which issues not by the lips; and from the noblest faculty we possess, and that faculty is intelligence, which needs no organ. On these principles then we ought not on any account to sacrifice to the mighty and supreme God.’
Source: Church father Eusebius , and alternative translation here
‘Preparation for the Gospel’ 4.13.
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Traduction Française
Voilà ce que dit notre auteur. C’est à peu près la même doctrine que celle de cet homme tant célèbre partout, Apollonius de Tyane ; car dans un ouvrage qu’il a composé sur les sacrifices, voici ce qu’il dit au sujet du grand Dieu, du Dieu suprême:
« Il a trouvé, à mon avis, le seul culte agréable à la Divinité, il doit par conséquent plus que personne la trouver propice et favorable, celui qui n’immole point de victimes, qui n’allume point de bûcher, en un mot, qui ne consacre aucun objet sensible en l’honneur du Dieu que nous appelons suprême, le Dieu unique placé à une distance immense des autres dieux, du Dieu que nous devons reconnaître avant tous les dieux d’un ordre inférieur : car il n’a besoin de rien, ce Dieu, pas même des objets qui sont d’une nature bien supérieure à la nôtre; et parmi les diverses productions de la terre, parmi tous les animaux qu’elle nourrit, aussi bien que l’air, il n’est rien qui ne soit comme une vile ordure en comparaison de ce grand Être. Celui-là seul l’honore donc dignement qui lui offre sans cesse le culte de ses louanges, mais non point de cette louange qui s’exprime par les lèvres. Quand on demande des sens au plus parfait de tous les êtres, on doit employer la plus parfaite de toutes nos facultés ; or cette faculté, c’est l’esprit agissant sans le secours des organes. »
Source: Eusebe,
‘Preparation Evangelique’, Livre IV, chapitre XIII.
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